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Journée de recherche - “Entreprises, mondialisation(s) et territoires : La mondialisation vue d’en bas”

Journée de recherche “Entreprises, mondialisation(s) et territoires : La mondialisation vue d’en bas”, organisée le jeudi 31 mars dans les locaux de l'Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines.

le 31 mars 2016

le jeudi 31 mars 2016
Le laboratoire Larequoi (UVSQ) et le laboratoire RITM (Université Paris-Sud) co-organisent une journée de recherche qui porte sur le thème : “Entreprises, mondialisation(s) et territoires : La mondialisation vue d’en bas”.

Soutenue par la MSH et le Département SHS de l’Université Paris-Saclay, et labellisée par ATLAS-Association Francophone de Management International, cette journée de recherche se tiendra le 31 mars 2016 dans les locaux de l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines.

Résumé :

La mondialisation évoque souvent en management l’ouverture des frontières, des marchés, l’internationalisation des chaînes de valeur, des chaînes logistiques ou encore des perspectives de développement global pour les entreprises (surtout les grandes) et leurs managers. Les images qu’elle renvoie dans d’autres disciplines, notamment en sociologie, sont souvent différentes. En effet, si les sciences de gestion, le management international en particulier, observent fréquemment la mondialisation du haut des bureaux modernes des managers et leaders d’entreprises internationalisées et donnent la parole aux élites mondialisées, aux managers globaux et autres expatriés, la sociologie s’est notamment penchée sur les populations oubliées, laissées pour compte voire victimes du phénomène, les migrants, les entrepreneurs de nécessité des pays émergents, etc.

Peu de travaux en gestion s’intéressent encore à cette mondialisation vue d’en bas. Un courant critique a cependant vu le jour et s’est développé depuis quelques années, en particulier au Royaume-Uni et en Scandinavie. De plus en plus de recherches en gestion s’intéressent ainsi aujourd’hui au « dessous » de la mondialisation, à ces populations délaissées mais aussi à tout ce qui se passe dans les zones sombres des échanges mondiaux, en dessous des Etats, des grandes entreprises, dans leurs failles, leurs carences (Tarrius et Wieviorka, 2002)2. Qu’il s‘agisse de corruption, de nouveaux rapports de pouvoir et de domination entre individus ou firmes des quatre coins du monde, des réseaux informels, des catastrophes humaines, économiques, environnementales, etc. que peuvent provoquer les multinationales, etc., il s’agit de comprendre comment des acteurs souvent oubliés des Etats, des grandes entreprises et autres vainqueurs de la mondialisation, des acteurs locaux, ancrés dans un territoire jusqu’alors restreint géographiquement, principalement domestique, font sens de ces évolutions et s’y insèrent.

> Télécharger le programme de la journée.