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Savoirs, Réseaux, Transversalité, Communautés, Holacratie Vers une transformation du monde des entreprises?

Le laboratoire de recherche LAREQUOI organise en partenariat avec HEC Montréal le 20 juin 2017 dans les locaux de l'école d'HEC Montréal, une journée d'étude : "Savoirs, Réseaux, Transversalité, Communautés, Holacratie Vers une transformation du monde des entreprises?".

le 20 juin 2017

le 20 juin 2017 de 8h30 à 17h
HEC Montréal
3000 Chemin de la Côte-Sainte-Catherine
Montréal, QC H3T 2A7
Canada
[style1;Mise en contexte de la journée d’étude]

Notre époque est confrontée à des bouleversements majeurs, dont la transformation digitale, qui invite à réviser les modèles d’affaires dans les entreprises, en tenant compte notamment du partage de savoir suivant des logiques transversales, en réseau et dans le cadre d’une économie fondée sur le savoir. Nos organisations sont également appelées à relever différemment le défi de l’innovation, celle-ci devenant plus ouverte, collaborative et s’exprimant aussi au sein d’écosystèmes d’innovation.

Cette réflexion sur les modes de management en réseau et le partage des savoirs, est un enjeu de premier plan, que ce soit pour les grandes entreprises recherchant flexibilité et transparence dans l'intelligence collaborative, que ce soit pour les PME à la recherche des effets de taille par la collaboration interorganisationnelle, ou que ce soit pour la société en général, en quête de sens, en raison de la crise de légitimité des institutions traditionnelles : l'Etat, le marché, les corps intermédiaires, etc.

Dans ce contexte, l’un des enjeux pour les entreprises consiste à parvenir à développer du capital social riche et valorisable sous différentes formes auprès des acteurs de l’organisation et de ses parties prenantes. Or, la mobilisation de capital social relève d’une approche basée sur la confiance et la réciprocité autour de réseaux et de communautés fondés notamment sur l’échange de savoirs tacites et de pratiques expérientielles.

Au sein même des organigrammes et des structures de pouvoir, une nécessaire évolution est aussi en marche avec son cortège de résistance au changement, de heurts et de rivalités! Les défis auxquels font face les organisations sont de plus en plus complexes et exigent la mise en place de modes d’organisation plus transversaux, capables de cohabiter avec les modèles verticaux. Ce qui n’est pas si simple! Il est aussi question de malléabilité, les structures formelles étant capables, pour un temps, de se transformer en structures informelles et vice-versa. Certains chercheurs orientent même la réflexion vers l’holacratie, où les décisions seraient prises sans manager, et où les personnels, organisés en cellules autonomes, exerceraient des rôles (plutôt que des postes) utiles à l’organisation en communiquant directement entre eux de manière organique. Cette conception managériale repose sur l’idée que l’entreprise deviendra plus performante à partir du moment où le management s’appuiera sur le besoin d’exister des acteurs, pour les amener à « participer à la vie de l’entreprise », quel que soit leur niveau de responsabilité, opérationnel ou fonctionnel.
Cette journée d’étude souhaite ouvrir un débat académique et professionnel autour de cet axe de transformation des entreprises : l’évolution du modèle vertical de prise de décision vers un mode horizontal de management, à dimension communautaire et collaborative. L’une des questions centrales consiste à comprendre comment se combinent les anciens modèles hiérarchiques avec les nouveaux modèles communautaires plutôt que d’envisager un effet de substitution pur et simple.


[style3;Introduction à la journée d’étude]
Christophe Assens, Professeur, Institut Supérieur de Management - Université de Versailles 
Jean-Pierre Bouchez, Institut Supérieur de Management - Université de Versailles
Réal Jacob, professeur, Département d’entrepreneuriat et innovation, MOSAIC-HEC Montréal


[style3;Session 1 :]
La gestion en mode transversal et collaboratif : sens, apprentissages et limites


Évolutions des pratiques organisationnelles et transversalité : quel sens?
Annie Bartoli, Professeure, Institut Supérieur de Management – Université de Versailles
Phillipe Hermel, Professeur, Institut Supérieur de Management – Université de Versailles, et academic director of Global Programs, Cied-Georgetown University

La gestion en mode transversal : apprentissages du point de vue du secteur de la santé
Réal Jacob, professeur titulaire, MOSAIC-HEC Montréal

CAS
Gérer en mode transversal : l'expérience des communautés métier d’Ubisoft
Marie-Reine Plouffe, Chef d’équipe, Développement des talents pour les métiers gestion, marketing et service, Ubisoft Montréal

Questions – échanges – Participants

Commentaire synthèse
Laurent Simon, Professeur, Codirecteur MOSAIC, HEC Montréal

[style3;Session 2 :]
Pour un nouvel écosystème collaboratif de gestion et de circulation des savoirs : résultats d'une étude conduite auprès de 35 entreprises
Jean-Pierre Bouchez, Institut Supérieur de Management – Université de Versailles

CAS
Mise en place d'un nouvel écosystème de gestion des connaissances et de communautés de pratique chez Bombardier
Marco Beaulieu, chef gestion des connaissances et communautés, Bombardier Aéronautique

Questions – échanges – Participants

Commentaire synthèse
Patrick Cohendet, Professeur, Codirecteur MOSAIC-HEC Montréal

[style3;Session 3 :]
Processus d'idéation et dynamique organisationnelle : quand les structures dansent avec l'innovation
Patrick Cohendet, Professeur, Codirecteur MOSAIC-HEC Montréal
Olivier Dupouet, Professeur, Kedge Business School
Raouf Naggar, Ingénieur-chercheur,
MOSAIC-HEC Montréal

CAS
Application du concept d’Holacratie au Groupement des chefs d’entreprises du Québec et apprentissages

Michel Bundock, Initiateur de la transformation à titre de CEO, groupement des chefs d’entreprises du Québec

Questions – échanges – Participants

Commentaire synthèse
Jean-Pierre Bouchez, Institut Supérieur de Management – Université de Versailles

[style3;Conférence de clôture]
Réseaux sociaux, tous égo ? Libre ou otage du regard des autres
Christophe Assens, Professeur,  Institut Supérieur de Management – Université de Versailles

Synthèse et mot de la fin
Réal Jacob, professeur titulaire, MOSAIC-HEC Montréal

Informations complémentaires
Références  :
Assens C (2016), Réseaux sociaux : tous ego ? libre ou otage du regard des autres, Editions De Boeck.
Assens C, Ensminger J. (2015), Une typologie des systèmes d’affaires : de la confiance territoriale aux plateformes sur Internet, Vie & Sciences Economiques, n°200, 77-98.
Assens C. (2013), Le management des réseaux : tisser du lien social pour le bien-être économique , Editions de Boeck.
Assens C, Jacob R (2008), "Les réseaux d’entreprises : une perspective managériale internationale", Editeurs Invités, Management International, Vol 13, n°1.
Bouchez J.-P. (2014), « Autour de l’économie du savoir, : ses composantes, ses dynamiques et ses enjeux », Savoirs, n° 34, pp. 11-45.
Bouchez J.-P. (2015), “Vers l’émergence progressive d’un nouveau cycle managérial hybride ? le cas des communautés de pratique ‘pilotées’ », Gérer & Comprendre, septembre, n° 121, pp. 51-56.
Bouchez J.-P (2016), “A historical perspective on the dynamics of knowledge creation and application”, Estrategias, Vol.14 Issue 24 (2016 – I).
Burt R. (2005), Brokerage and Closure. An introduction to social capital. Oxford University Press, Oxford.
Cohendet, P., Grandadam, D., Simon, L., Capdevila, I. (2014). Epistemic communities, localization and the dynamics of knowledge creation , Journal of Economic Geography, Vol. 14, n°5, pp. 929-954.
Coleman J. (1990), Foundation of social Theory, Belknap Press of Harvard University Press, Cambridge.
Deltour F., Plé L. et Sargis Roussel C. (2013), « Développement réciproque du capital social et des communautés de pratiques en ligne : étude et illustration », in Management des Technologies Organisationnelles - Impact des réseaux numériques dans les organisations" (éditeurs Plantié M. et Riccio P.-M.), Presses des Mines.
Desroche H. (1976), Le Projet coopératif. Son utopie et sa pratique, ses appareils et ses réseaux, ses espérances et ses déconvenues, Paris, Editions Economie et Humanisme, les Editions Ouvrières.
Foray D. (2000, 2009), L’économie de la connaissance, La Découverte, collection « Repères », Paris.
Hamel, G., (2011), «First, let’s fire all the managers », Harvard Business Review.
Kegan, R.. et al., (2014), « Making Business Personal », Harvard Business Review.
Lallement M. (2006), « Capital social et théories sociologiques », in Bevort A. et Lallement M. (dir.), Le capital social. Performance, équité et réciprocité, La découverte MAUSS, Paris
Loty L., Perrault J.-L., Tortajada R. (2014) : Vers une économie « humaine » ? Desroche, Lebret, Lefebvre, Mounier, Perroux au prisme de notre temps, Hermann.
Lin N. (1995), “Les ressources sociales: une théorie du capital social », Revue française de sociologie, vol. 36, n°4, pp. 685-704
Nayar V (2010), Employees First, Customers Second : Turning Conventional Management Upside Down, Harvard Business Press.
Olivetti A. (1952), Società Stato Comunità, Milan, Edizioni di Comunità.
Verrier G. et Bourgeois N. (2016), Faut-il libérer l’entreprise ? Confiance, responsabilité et autonomie au travail, Dunod, Paris.

Inscription
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Étudiants (toutes universités) : gratuit (preuve requise)
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