Les Organisations du Tiers Secteur et leurs frontières

Composition du jury 

• Didier CHABAUD, Professeur de sciences de gestion et du management, IAE Paris (Rapporteur)
• Véronique CHANUT, Professeur de sciences de gestion et du management, Université Panthéon Assas (Rapporteur)
• Solange HERNANDEZ, Professeur de sciences de gestion et du management, IMPGT Aix-en-Provence (Rapporteur)
• Nathalie RAULET-CROSET, Professeur de sciences de gestion et du management, IAE Paris (Examinateur)
• Patrick HETZEL, Professeur de sciences de gestion et du management, Université Panthéon Assas (Examinateur)
• Annie BARTOLI, Professeur de sciences de gestion et du management, Université de Versailles Saint Quentin en Yvelines (Garante)

Résumé

Nos travaux de recherche conduits tout au long de notre parcours s’inscrivent en sciences de gestion et du management dans la spécialité management public ou non-marchand. Ils portent plus spécifiquement, quoique sans être exclusif, sur les organisations du tiers secteur (OTS).
Ces organisations ont la particularité de se situer à la frontière de plusieurs champs, tant théoriques qu’empiriques ce qui en fait, pour certains chercheurs, des objets étranges ou difficiles à cerner. Nos différents travaux s’attachent à mieux comprendre leur fonctionnement, leurs logiques et leurs pratiques pour mieux en dessiner leurs spécificités.

Deux axes ont été investigués : premièrement, nous nous sommes intéressée à la structure de gouvernance de ces organisations et à leurs relations avec leur parties prenantes ; et deuxièmement, nous avons exploré leur mode de fonctionnement interne dans le cadre d’une gestion d’intention démocratique.
Nos travaux soulignent que la structure de gouvernance des OTS est partenariale et encastrée dans un réseau social. Par conséquent elle mobilise à la fois les concepts d’efficience et de légitimation à la frontière des théories économiques et des théories issues de la sociologie.

Ils précisent également que la question de l’applicabilité des outils de gestion aux OTS n’est pas un sujet en soi mais qu’il convient de s’intéresser plutôt au sens de la démarche et au rôle joué par les acteurs. Quant aux tensions, elles ne sont pas forcément synonymes de rupture. Bien au contraire, elles permettent d’introduire une dynamique organisationnelle par la mise en place de processus démocratiques qui amènent à trouver des compromis autour de l’objectif de mission que s’est fixée l’organisation.

Nos travaux de recherche futurs s’inscrivent dans la continuité de ceux déjà entrepris et s’ouvrent à d’autres thématiques telles que l’innovation, la digitalisation dans les organisations non marchandes en mobilisant des concepts théoriques comme l’ambidextrie.