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Postures de « l’expert-social » au regard des registres d’action, des asymétries et des stratégies syndicales dans deux contextes d’intervention
Thèse en sciences de gestion présentée et soutenue publiquement par Madame Chloé Daviot sous la direction du Dr. Delphine Philip de Saint Julien
le 19 octobre 2023
Jeudi 19 octobre 2023
Laboratoire LAREQUOI - Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines
salle 523 - Bâtiment Vauban
salle 523 - Bâtiment Vauban
Composition du jury
Résumé :
Cette thèse traite des postures de l’expert du Comité Social et Economique, que nous appelons « expert social », au regard de ses registres d’action, des asymétries perçues entre les représentants du personnel et de la Direction ; des stratégies syndicales déployées dans le cadre de deux contextes d’intervention. Notre interrogation se justifie au regard de la quantité restreinte de travaux sur l’approche introspective du métier d’expert social. Combinant une approche théorique avec une étude de terrain fondée sur la recherche-action pour répondre à notre interrogation, le cabinet d’expertise-comptable et d’accompagnement des CSE, Sextant Expertise, entreprise d’accueil de notre CIFRE a été l'objet de notre terrain d'étude. Parmi les éléments de recherche théorique, nous étudions le pilotage et l’effectivité du dialogue social, l’expert social comme accompagnateur du dialogue social et les projets de restructuration de type PSE et APC. L’interprétation des résultats empiriques dans une démarche inductive nous permet de mettre en lumière les diverses postures de l’expert social et ses degrés de mobilisation selon deux contextes ; le premier dans un contexte classique d’intervention et le second dans un contexte de restructuration de type PSE et APC. Nous constatons que l’expert social s’inscrit comme un acteur à deux visages, identifié comme un acteur mimétique, facilitant et routinier dans un contexte classique d’intervention et comme un acteur agissant-créatif, mimétique et bloquant dans un contexte de restructuration, questionnant les dimensions relatives à l’éthique, à la distorsion entre le travail prescrit et le travail réel ainsi que celles relatives au management intégré et responsable.
- Paul CROZET, Professeur des universités, Université de Picardie, rapporteur
- Samuel MERCIER, Professeur des universités, Université de Bourgogne, rapporteur
- Martine BRASSEUR, Professeure des universités, Université Paris Cité, examinateur
- Gilles ROUET, Professeur des universités, ISM-IAE, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, examinateur
Résumé :
Cette thèse traite des postures de l’expert du Comité Social et Economique, que nous appelons « expert social », au regard de ses registres d’action, des asymétries perçues entre les représentants du personnel et de la Direction ; des stratégies syndicales déployées dans le cadre de deux contextes d’intervention. Notre interrogation se justifie au regard de la quantité restreinte de travaux sur l’approche introspective du métier d’expert social. Combinant une approche théorique avec une étude de terrain fondée sur la recherche-action pour répondre à notre interrogation, le cabinet d’expertise-comptable et d’accompagnement des CSE, Sextant Expertise, entreprise d’accueil de notre CIFRE a été l'objet de notre terrain d'étude. Parmi les éléments de recherche théorique, nous étudions le pilotage et l’effectivité du dialogue social, l’expert social comme accompagnateur du dialogue social et les projets de restructuration de type PSE et APC. L’interprétation des résultats empiriques dans une démarche inductive nous permet de mettre en lumière les diverses postures de l’expert social et ses degrés de mobilisation selon deux contextes ; le premier dans un contexte classique d’intervention et le second dans un contexte de restructuration de type PSE et APC. Nous constatons que l’expert social s’inscrit comme un acteur à deux visages, identifié comme un acteur mimétique, facilitant et routinier dans un contexte classique d’intervention et comme un acteur agissant-créatif, mimétique et bloquant dans un contexte de restructuration, questionnant les dimensions relatives à l’éthique, à la distorsion entre le travail prescrit et le travail réel ainsi que celles relatives au management intégré et responsable.